Valeria Apicella poursuit une œuvre singulière où l'exploration de la présence et de la

mémoire corporelles se diffracte dans de multiples médiums, comme autant de résonances essentielles et mouvantes.


Artiste plasticienne qui a connu une longue carrière internationale d’interprète de danse contemporaine (cie Paco Dècina, Carolyn Carlson, Sasha Waltz and Guests),

elle se définit aujourd'hui comme une chercheuse ouverte à toute forme :

l'installation, la photographie, la vidéo, les pièces chorégraphiques,

le concert ou l'écriture poétique. Elle y reconstruit une expérience du féminin,

de sa perception la plus intime à ses états les plus collectifs.


De sa ville natale, Naples, Valeria Apicella a hérité une passion des sédimentations historiques

et d'un chaos sublime que le corps traverse autant qu'il traverse le corps.

Chez elle, le renvoi archaïque à l'idée d'icône (stase des postures, transcendance de la lumière)

est inséparable d'un goût des friches, du "tiers-paysage". Si les corps dispersés et hiératiques peuvent évoquer des totems ou des effigies, ils ont toujours un moment d'explosion lyrique et sauvage, une germination intense et intempestive, qui laisse sidéré.

La conviction que le sacré et le profane sont inséparables guide sa pratique artistique.

La recherche de la résonance est ritualisée par la répétition des gestes les plus simples

ou par la litanie des voix. L'attention portée aux objets et à leur mise en espace, aux moindres

matières - eau, poussière, souffle - les charge d'une forte puissance symbolique et performative.

Comme dans les arcanes occultes, chaque geste et chaque chose parle, transperce l'obscurité.

La performance, qu'elle soit vocale ou gestuelle, invente des actions

qui déstructurent et recomposent ainsi l'espace sous forme d'« installations chorégraphiques » :

de petites cosmogonies secrètes, et des formules magiques vers l'universel.

2010                 printemps

été

automne

2011          printemps-été

juin, live set Lady V.

novembre, Psalm a secret song

newsletters

2012    octobre, Travelling

hiver

mars, HOP

cie 3.14 / équipe

et collaborations


conception

Valeria Apicella >>


assistant, musiques

Cyril Béghin >>


interprètes depuis 2006

Stefania Branetti

Arianna D’Angio >>

Silvia Di Rienzo >>

Noriko Matsuyama >>

Serge Ricci >>

Marika Rizzi >>

Ruth Rosenthal >>


créations lumière

Jean-Pascal Pracht >>

Cesare Accetta >>


diffusions sonore

Sébastien Tondo

Jonathan Reig

Julien Bourdin


et avec les collaborations de

Michael Metzler (musique)

Fabrizio Sirotti (musique)

Pascal Van Lef (costumes)

Ladislas Rouge (assistant lumière)

Paolo Rudelli >> (vidéo)

Talos Buccellati >> (photo)

Guillaume Coppé (photo)

Nicolas Babonneau (vidéo)

Charlène Micaleff (plateau)




2013  avril-juin, Golden Room et performances Elle est là #1, 2, 3

2014  janvier, Elle est là #4

mai, Sweet whispering

2015  février, NUT

juin, Ormalacra

2017  janvier, Minimum Maximum